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Comportement de mon thérapeute

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Une discussion initiée par Vanessa_, membre actif, le 24/02/2019 à 14:49.
Salle de discussion: Psychologie, professionnels, thérapies


Bonjour,

Je me pose depuis janvier des questions au sujet de mon thérapeute, et je me demande ce que je dois faire : arrêter de le voir et en chercher un autre ? Le confronter ?

Il propose des séances d'une heure mais me gardait jusqu'en janvier (c'est à dire depuis environ 6 mois) 1h20 voire même parfois 1h30 en séance. Par moment, lors de ce temps supplémentaire et en particulier les deux derniers mois, il essayait même de faire connaissance, me parlant régulièrement de lui (ses études, ses stages de psycho... il m'a même parlé de sa mère !). Dès le début, j'ai été partagée entre ce que je savais du devoir de respect du "cadre" par le praticien, et le fait que je le trouve intéressant, sympa et compétent. Du coup, j'ai eu de mon côté une attitude assez ambivalente je pense, mêlant distance et intérêt. J'ai eu du mal à me positionner, même si j'étais tout de même je crois plus dans la distance (l'étant déjà beaucoup par nature...).

Il se trouve que juste avant Noël, je lui ai expliqué que j'avais subi, une nuit lorsque j'étais pré-ado, des attouchements de la part d'un membre éloigné de ma famille. La séance a donc porté sur ce sujet. Et je ne sais pas si c'est lié, mais dès la séance suivante, ce thérapeute s'est montré plus froid et s'est mis à stopper nos séances au bout d'une heure pile. J'ai été très surprise, mais je n'ai rien dis. Sauf que dernièrement, il a carrément déposé sur la table basse entre lui et moi son smartphone allumé, affichant durant toute la séance une grosse horloge numérique qui décompte le temps, et qu'il vérifiait régulièrement. J'ai trouvé ça choquant, voire insultant. Il pourrait tout simplement stopper la séance au bout d'une heure, je ne vais pas chercher à rester !

J'ai l'impression que le patient précédent n'a pas subi le même traitement, le smartphone étant rangé sur le rebord d'une fenêtre lorsque je suis entrée dans le cabinet. Et son attitude est d'autant plus surprenante qu'il sait que les écrans digitaux me causent des problèmes oculaires et me stressent un peu : on en a parlé à plusieurs reprises, il sait même que je souhaite changer de métier pour ne plus être face à un écran toute la journée. C'est donc le dernier endroit où j'imaginais avoir à me coltiner un écran allumé sous le nez toute une séance.

J'ai en outre constaté certains changements : les formules de politesse sont passées à la trappe dans ses derniers SMS - finis les "bien à vous", "bien cordialement" et autres qui les ponctuaient depuis le début ; il oublie parfois de me serrer la main quand il vient me chercher en salle d'attente ; ne m'a même pas raccompagnée à la porte la dernière fois alors qu'il le fait normalement systématiquement... et s'est même permis de ne pas mettre son smartphone en silencieux lors de la séance qui a suivi celle où nous avons parlé des attouchements (il a sonné 3 ou 4 fois, ça m'a franchement saoulée).

Bref, peut-être que je tripe, mais est-ce que mon psy ne serait pas en train de me dire qu'il ne veut plus que je vienne, ou que je ne l'intéresse plus ? J'ai l'impression de devenir un simple chèque de 70 euros et ça me pose problème. Je me dis aussi qu'il aurait peut-être pu prendre quelques minutes pour m'expliquer les raisons pour lesquelles il modifie la durée des séances, plutôt que de me laisser me poser des questions toute seule dans mon coin. Surtout après le sujet dont nous avions parlé, c'est assez maladroit et ça me met un peu en colère ...

J'ai envie de le confronter ou de lui lancer quelques sous-entendus explicites, mais je sais d'expérience qu'il est susceptible et se remet assez peu en question. Je crains d'envenimer les choses en essayant d'en parler... et d'un autre côté, si je change de thérapeute, il va falloir réexpliquer tout ce qui s'est dis et joué lors de cette première thérapie, en supposant que je retombe assez rapidement sur quelqu'un qui me convienne... Bref c'est assez décourageant ...

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Vanessa_ a reçu 11 réponses

>   psychothérapeute intégratif par jldeconinck, membre actif, le 25/02/2019 à 22:16 pour Vanessa_
Bonjour Vanessa_,

Oui confrontez-le

J-L deconinck

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>   Comportement de votre thérapeute par Jérôme Vermeulen, membre actif, le 26/02/2019 à 12:05 pour Vanessa_
Bonjour Vanessa_,

Sur base bien sûr de ce que vous me dites, je trouve l'attitude de votre thérapeute très déstabilisante pour vous.

Quelques réflexions.

Vous pourriez (ainsi que vous le recommande un autre intervenant du forum) le confronter. Je dirais alors que c'est pour voir sa réaction. De deux choses l'une: soit il est sensible à ce que vous lui dites, et une discussion s'amorce, constructive et à l'écoute, discussion qu'il essayait de provoquer avec vous sur un sujet important pour la thérapie (??). Soit il nie complètement le truc et vous le renvoie et vous en ressortez encore plus mal. Dans ce cas, je vous dirais de ne plus y retourner.

A moins de travailler avec un psychologue clairement ancré dans les approches dites "provocatrices" (cfr ci-dessus), je situe mal les attitudes de votre thérapeute. Que cherche-t-il à faire ? En admettant donc qu'il se situe dans une approche provocatrice, que cherche-t-il à provoquer alors chez vous ? Cela renvoie-t-il à des aspects abordés avec vous en thérapie (peur du rejet, de l'abandon?).

J'espère que vous me pardonnerez mon franc parler mais devez savoir, Vanessa_, sans langue de bois, que tous les psy ne sont pas forcément des gens bien dans leur tête. Certains (heureusement ils sont rares!!) ont des soucis parfois sérieux. J'espère simplement que vous n'êtes pas tombé sur un tel exemplaire...

Vous voyez, je suis un peu comme vous: je me dis "soit il a un problème, soit il cherche quelque chose". Je ne saurai pas me prononcer à ce sujet.

Soyez prudente. Si cela ne vous convient plus, ou que vous en ressortez plus mal qu'en y étant entrée, alors il faut penser à aller voir quelqu'un d'autre. Ce que vous avez fait d'intéressant avec votre psy n'est pas perdu !

Bien à vous.

Jérôme Vermeulen, psychologue

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>  >   Comportement de mon thérapeute par Vanessa_, membre actif, le 01/03/2019 à 15:18 pour Jérôme Vermeulen
Bonjour Jacques,
Bonjour Jérôme,

Merci pour ces éclairages, je ne voyais pas les choses sous ces angles.

J'ai vu le thérapeute et ai mis fin à la thérapie, en lui demandant d'effectuer un bilan ensemble. Je l'ai également questionné au sujet de son changement d'attitude, l'allongement durant plusieurs mois puis la réduction soudaine de la durée des séances, etc. Il n'a absolument pas assumé. Rien au fond n'aurait changé, et la modification de la durée des séances relèverait selon lui du hasard. Et il a l'habitude de beaucoup parler de lui avec tout le monde, m'a t-il répondu.

Je lui ai également demandé en début de séance d'enlever son smartphone affichant une horloge numérique, en proposant de programmer une alarme sur le mien en échange... J'en reviens pas d'en être arrivée à faire un truc pareil.

Je ne pense pas qu'il s'agissait de méthodes provocatrices, et je ne sais pas s'il s'agit d'une personnalité problématique... Je n'en ai pas l'impression. Je suis sans doute juste tombée sur une personne égoïste. Ou qui aurait absolument besoin d'être appréciée des autres peut-être, de les « acquérir ». Ou bien, ce thérapeute était attiré par certains aspects de ma personne, et n'en a finalement pas apprécié d'autres qui se seraient révélés au cour de séances récentes...

Dans tous les cas, c'est terrible de ne pas pouvoir savoir ce qui s'est réellement joué ces dernières semaines.

Oui la thérapie a été utile, le bilan a été (plus ou moins) utile, mais je me serais bien passée d'une telle fin, vraiment douloureuse et déstabilisante....

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>   Comportement inquiétant chez un thérapeute par Jacques, membre actif, le 28/02/2019 à 11:48 pour Vanessa_
Bonjour Vanessa_,

Je rejoins les avis précédents.

Ce que je trouve inquiétant dans ce que vous décrivez (et c'est important de rappeler ici qu'il s'agit de votre relation des faits, et pas d'une vérité absolue!), c'est cette évolution dans le comportement chez votre thérapeute entre une première phase où il se montre très gentil, presque séducteur et une autre où il fait machine arrière. J'ai du mal à appréhender le fait, par exemple, qu'il vous ait parlé de sa mère...

Je dis que je trouve ça inquiétant parce que c'est typiquement ce que font certains profils de personnes très problématiques, par exemple dans une relation de couple mais aussi au travail, pour installer une emprise sur une personne en la déstabilisant.

Cette déstabilisation fonctionne exactement comme vous le décrivez: première phase: je me montre très gentil et je donne beaucoup et seconde phase: je change de visage et je déstabilise en reprenant ce que j'ai donné.

Soyez prudente...

Jacques.

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>  >   Comportement de mon thérapeute par Vanessa_, membre actif, le 01/03/2019 à 15:08 pour Jacques
Bonjour Jacques,
Bonjour Jérôme,

Merci pour ces éclairages, je ne voyais pas les choses sous ces angles.

J'ai vu le thérapeute et ai mis fin à la thérapie, en lui demandant d'effectuer un bilan ensemble. Je l'ai également questionné au sujet de son changement d'attitude, l'allongement durant plusieurs mois puis la réduction soudaine de la durée des séances, etc. Il n'a absolument pas assumé. Rien au fond n'aurait changé, et la modification de la durée des séances relèverait selon lui du hasard. Et il a l'habitude de beaucoup parler de lui avec tout le monde, m'a t-il répondu.

Je lui ai également demandé en début de séance d'enlever son smartphone affichant une horloge numérique, en proposant de programmer une alarme sur le mien en échange... J'en reviens pas d'en être arrivée à faire un truc pareil.

Je ne pense pas qu'il s'agissait de méthodes provocatrices, et je ne sais pas s'il s'agit d'une personnalité problématique... Je n'en ai pas l'impression. Je suis sans doute juste tombée sur une personne égoïste. Ou qui aurait absolument besoin d'être appréciée des autres peut-être, de les « acquérir ». Ou bien, ce thérapeute était attiré par certains aspects de ma personne, et n'en a finalement pas apprécié d'autres qui se seraient révélés au cour de séances récentes...

Dans tous les cas, c'est terrible de ne pas pouvoir savoir ce qui s'est réellement joué ces dernières semaines.

Oui la thérapie a été utile, le bilan a été (plus ou moins) utile, mais je me serais bien passée d'une telle fin, vraiment douloureuse et déstabilisante....

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>  >  >   Que dire de plus que : très bien ! par Jérôme Vermeulen, membre actif, le 03/03/2019 à 15:13 pour Vanessa_
Bonjour Vanessa_,

Votre expérience douloureuse rappelle à quel point il est important pour un professionnel de l'aide d'être bien formé, à la fois à la psychologie "en général", mais également, et on l'oublie parfois, à des aspects déontologiques, éthiques et relationnels, qui sont capitaux !!

Ces derniers aspects sont très loin d'être secondaires ou superficiels et ne s'improvisent pas "juste avec du bon sens". Ce sont des aspects aussi techniques que les théories psychologiques étayant la pratique du thérapeute.

Je suis psychologue en Belgique, lequel pays s'est doté d'un conseil disciplinaire qui peut sanctionner des psychologues (je parle bien des psychologues!), sur base d'un code de déontologie qui, chez nous, est contraignant pénalement !

Fini de faire n'importe quoi n'importe comment... et c'est tant mieux.

C'est en tous les cas très bien que vous ayez pu aborder le problème avec votre interlocuteur, et prendre la décision (pas facile) de mettre fin à cette relation thérapeutique qui devenait vraiment déstabilisante.

Bon dimanche Vanessa_ !

JV.

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>  >  >  >   De justes propos... par YRM, membre actif, le 05/03/2019 à 22:39 pour Jérôme Vermeulen
Bonjour Jérôme,

Vous avez entièrement raison! Cependant, ce n'est pas seulement la question de la formation, dans son ensemble, mais également celle de l'état, parfois initial, du praticien ou la praticienne.

J'ai pu maintes fois le constater ici...

En Belgique, comme en Suisse ou au Québec, par exemple, il y a une qualité de formation, assortie de "garde-fous", qui n'existent pas vraiment en France, sur ce plan s'entend.

Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que des psychologues belges sont venus en France "apporter la bonne parole", notamment en matière de psychologie des émotions et du comportement; et même en termes d'hypnose ericksonienne et médicothérapeutique.

Comme quoi, il n'y a pas que de bons humoristes en Belgique! :)

Reste qu'un forum comme celui que vous animez est essentiel, pour répondre avec justesse aux interrogations, et parfois désarrois, de certaines patientes et patients.

Bien à vous, Yan

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>   Ne pas en rester là... par YRM, membre actif, le 05/03/2019 à 22:25 pour Vanessa_
Bonjour Vanessa_,

À un moment de votre message initiale, vous dites "[…] me parlant régulièrement de lui (ses études, ses stages de psycho... il m'a même parlé de sa mère !)". Cela aurait pu éventuellement être le fait d'un praticien ericksonien "pur jus", dans une stratégie de langage, qui s'inscrit quant à elle dans le cadre d'une forme d'hypnose conversationnelle. Mais certainement pas de cette façon. Et encore moins, avec ce qui a suivi…!

Jérôme vous l'a dit, à (très) juste propos, que certains psy (autant des psychiatres que des psychologues) peuvent rencontrer des "problèmes d'ordre personnel". Cela ne devrait pas être, mais… Et en certains lieux (géographiques), vous en avez malheureusement plus qu'il ne devrait!

Vous avez bien fait de mettre un terme à cette relation psychothérapeutique; de surcroît en soulevant les problèmes que vous avez pu constater, et rencontrer avec lui.

Cela étant, vous avez raison: n'en restez pas là! Et consultez une ou un autre psy, avec laquelle ou lequel il y aura un réel feeling; quitte à en tester plusieurs, afin de "boucler la boucle".

Et ne vous découragez surtout pas! Il est d'ailleurs un principe très sain: ne jamais blâmer les contrariétés! Car l'on ne sait pas ce qu'elles receler de bon pour nous… :)

Un bon critère est le non-jugement de la part de la ou du praticien, envers la situation vécue comme bien sûr envers son confrère. Ce qui ne l'empêchera pas de pouvoir vous donner quelques éléments d'explications, sous forme d'hypothèses.

Un autre bon critère: sa capacité à très rapidement vous cerner, et cerner la situation; sans avoir besoin de vous demander de tout réexpliquer: cela doit se faire naturellement, au fur et à mesure des séances que vous aurez avec elle ou lui, et de la relation de confiance qui se développera entre vous.

Elle ou il doit aussi, à mon sens, pouvoir vous aider à clore, rapidement et définitivement, la précédente relation thérapeutique. Et vous accompagner dans un processus de consolidation de vos (réels) acquis; qui demeurent, quoi qu'il en soit!

Bonne continuation! Cordialement,

Yan A. Reichlen de Meldegg, Counseling en Médecine des Émotions et Développement Humain, Reichlen.net

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>  >   Comportement de mon thérapeute par Vanessa_, membre actif, le 06/03/2019 à 15:19 pour YRM
Bonjour YRM,

Vous dites :

"Cela aurait pu éventuellement être le fait d'un praticien ericksonien "pur jus", dans une stratégie de langage, qui s'inscrit quant à elle dans le cadre d'une forme d'hypnose conversationnelle."

Ce psychologue est également hypnothérapeute, en hypnose ericksonienne. Mais je ne sais pas s'il y a pu y avoir "hypnose conversationnelle" lors de cette thérapie. Est-ce que le patient s'en rend compte ? Est-ce qu'on lui demande son avis avant ?

Savez-vous s'il existe une institution ou une structure à laquelle je pourrais faire parvenir mon témoignage au sujet de ce thérapeute ? Un ordre des psychologues ? L'Agence Régionale de Santé ? Ou autre ?

Lorsque vous parlez de psychologues ayant des "problèmes d'ordre personnel", que voulez-vous dire par "en certain lieux géographiques" ? En France ? Dans certaines villes ? Certains départements ?

J'ai pris un rendez-vous avec un psychologue clinicien dont la présentation et le parcours indiqués sur son site internet me semblent bien.


Merci à vous,

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>  >  >   Ne pas en rester là... par YRM, membre actif, le 10/03/2019 à 17:13 pour Vanessa_
Bonjour Vanessa_,

Une patiente ou un patient est réputé, lorsqu'elle ou il consulte une ou un psychologue ou psychopraticien, savoir quelles sont ses orientations, et les "outils" qu'elle ou il va mettre en œuvre en thérapie.

D'où l'importance de poser les questions nécessaire lors de la première consultation. C'est également à cette occasion que commencera ou non à se développer entre patient(e) et praticien(ne) une relation de confiance, essentielle à tout travail psychothérapeutique.

L'hypnose conversationnelle est un ensemble de techniques de langage et de communication, développées au cours de la sa pratique par le Dr Milton H. Erickson. Lequel était considéré par ses paires comme l'un des plus grands thérapeutes de son siècle (le XXème).

Ce fut également le cas de Carl Rogers, plus jeune que lui, et dans une approche connexe, celle du Counseling.

Ces techniques ont fait l'objet de travaux de recherche, et théorisées. Mais elles sont également la source de plupart des techniques modernes de communication; dont la PNL (Programmation neuro Linguistique), qui en est directement issue.

Mais c'est initialement vieux comme le monde: les contes en sont une forme, belle et efficace. Et le dialogue s'instaure, dans ce cas, entre la conteuse ou le conteur, et l'imaginaire de l'écoutant, qu'il soit enfant ou adulte.

Ces mêmes techniques sont utilisées dans l'hypnose dite ericksonienne, et même médicothérapeutique. Hier soir, nous parlions justement de ces sujets avec des ami(e)s médecins, notamment anesthésistes (dont une d'origine bruxelloise) et chirurgiens (dont un prof.). C'est fou tout ce que l'on peut faire de merveilleuse avec l'hypnose ericksonienne; conversationnelle ou non.

Si vous désirez de plus amples informations sur ce thème, vous en trouverez sur mon site Internet (https://Reichlen.net).

En France, il n'existe pas de dispositions particulières, comme c'est le cas en Belgique ou au Québec, par exemple. Et quand bien même: encore faudrait-il que vos interlocuteurs sachent il en retourne; au-delà des règles de déontologie et de pratique de la profession, stricto sensu.

Le mieux, si vous désirez poursuivre en ce sens, est de vous rapprocher d'un Institut Milton H. Erickson proche de chez vous. Il en existe plusieurs en France. Vous pouvez même vous adresser directement à la présidente ou au président de l'institution. Ils sauront vous répondre, voire vous aiguiller vers une ou un autre praticien spécialisé.

Dans tous les cas, le mieux est que vous restiez sur cette note positive du chemin que vous avez déjà parcouru, et de l'enrichissement (très légitime), des acquis, qu'il vous aura apportés. Et de vous mettre tranquillement en quête d'une ou d'un autre praticien. Quitte à en essayer plusieurs; à commencer peut-être par celui dont vous faite état.

Je vous souhaite une bonne continuation, sur ce chemin qui devrait vous permettre d'aboutir merveilleusement dans votre cheminement personnel. Et n'oubliez pas que la vie est plus précieuse que tout! Aussi, prenez le temps de vivre: c'est déjà en soi un chemin libératoire, d'évolution, et d'épanouissement.

Faites-vous confiance!

Cordialement,

Yan A. Reichlen de Meldegg

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>  >  >   qualite d un psy par Lore, membre actif, le 01/04/2019 à 12:49 pour Vanessa_
Bonjour Vanessa_,


Bonjour, je lis un peu tard.
Je pense que ce therapeute a oublie qu il y a du transfert et du contre transfert. Qu il peut etre violent surtout si ses patientes ont subi des abus sexuels.
Il s 'en est apercu un peu sur le tard de ses elans, mais il ne sait absolument pas gerer le contre transfert ou ses contre attitudes.

Bonne poursuite dans votre therapie avec un autre.
Par ailleurs si c'est un jeune, il devrait etre supervise (et c est mieux si le psy a fait un travail personnel sur lui, et s il appartient a un syndicat professionnel, avec un code de deontologie, peu importe le pays ou il se trouve).

bien a vous

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