Période très (trop) difficile, le suicide me parait etre la seule solution
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Une discussion initiée par Simone, non membre, le 08/11/2013 à 16:12.
Salle de discussion: Dépression, solitude, tristesse, désespoir, suicide
Bonjour,
j'arrive sur ce forum un peu par hasard mais en espérant y trouver une petite source de force. Ma situation serait trop longue à expliquer ici, et ce serait un déballage impudique.
Je ne sais plus où trouver de l'aide, je me sens plonger chaque jours un peu plus dans une mélasse noire. J'ai fait une grosse dépression avec TS il y a deux ans. Anti-dépresseur, suivis psychologique deux fois par semaines. Puis un jour, j'ai décidé de tout arrêter, je me sentais mieux, je crois.
Voilà quelques mois, que ça reboue en moi tout doucement, sinueusement, j'ai alors tout fait pour couvrir ce fond encore plus au fond, aujourd’hui, suite à plusieurs bouleversement dans ma vie, j'explose. Je ne suis capable de rien faire, ou alors lorsque je fais cela devient obsessionnel (et sans plaisir). J'ai perdu ces derniers mois plus de 6kg de façon non intentionnelle. Je suis extirée entre une envie de m'en sortir, je me force à voir les gens que j'aime, je prend soin de moi, j'ai commencé une nouvelle vie dans un ville inconnue, un nouveau job... Mais tout cela n'est q'un masque, rien ne fonctionne, plus rien de m'affecte sauf la douleur dans mon intérieur. Je ne l'a supporte plus, ne me supporte plus. Je pense tout les jours à me foutre en l'air. De plus en plus, les images de ma mort viennent par flash et ponctuent mes journées. J'en ai assez, je n'aime pas la vie.
Dans certains pics de volonté, je me dis qu'il faut que je trouve de l'aide. J'en ai un peu parler à deux amis, qui ne me prennent pas au sérieux, ou pet etre simplement qu'ils sont deja bien occupés avec eux-même. Un suivis psychologique ne me ravie pas, mais les cachets me semblent une solution pour me faire taire cette partie en moi qui veux hurler, pour m'aseptiser, devenir un robot pour ne plus penser à la mort.
Je n'aia de toute façon aucuns revenus en ce moment, pas meme un mutuelle qui me permettrait de voir un spécialiste, et je sais que les CMP peuvent vous faire attendre des mois.
J'ai besoin d'aide, j'ai besoin qu'on me montre une lueur d'espoir, ou du moins qu'on m'apprenne à faire taire cette douleur qui me devient jour après jour insupportable.
merci si vous m'avez lu.
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Simone a reçu 5 réponses
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Hasard ? par Fanny D'Ambrosio, non membre, le 14/11/2013 à 20:10 pour Simone
Bonsoir Simone,
Il arrive parfois que le hasard fait bien les choses...
Êtes-vous sûre bien sûre que c'est un hasard si vous vous retrouvez sur ce site et que vous déposez un message ?
J'y vois plutôt une volonté réelle de vous en sortir malgré un discours teinté de souffrance.
Alors, puisque ce premier pas, vous l'avez fait, que dites-vous d'en faire un autre en contactant un CMP proche de chez vous ? Les attentes peuvent être longues, c'est vrai, mais vous pouvez aussi avoir de la chance et avoir un rendez-vous rapidement. Pourquoi ne tout simplement pas le tenter ? Et puis, en attendant votre rendez-vous, rien ne vous empêche de les appeler quand vous en ressentez le besoin.
Et puis, vous pourriez également en parler à votre médecin généraliste. Peut-être l'avez-vous déjà fait ?
Quoiqu'il en soit,le fait que vous fassiez appel à des personnes est une bonne chose. Je vous souhaite d'aller mieux, je reste à votre écoute,
cordialement
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Toujours là ? par Jérôme Vermeulen, membre actif, le 08/01/2014 à 21:34 pour Simone
Bonjour Simone,
Ce forum étant anonyme, il est impossible de savoir où vous êtes ni qui vous êtes...
Etes-vous toujours là ?
JEROME VERMEULEN
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oui par Simone, non membre, le 09/01/2014 à 12:52 pour Jérôme, psychologue
Bonjour,
je suis toujours là.
Il y a eu un peu de chemin de fait depuis... après un passage aux urgences où je suis tombée sur un infirmier psy vraiment très bien. J'ai fait la démarche de consulter le cmp de mon quartier, après un rdv chaotique avec une autre infirmière psy, j'ai été redirigé vers un psychiatre que je vois depuis de manière hebdomadaire.
C'est encore très dur, avec des moments où je vais mieux, mais des chutes rudes. Les rdv m'aident, mais parfois j'en ressors comme avec une impression de "baffe dans la tronche".
Enfin, voilà, j'essaie..
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je voulais vous remercier par Simone, non membre, le 09/01/2014 à 12:53 pour Simone
et j'ai oublié une chose essentielle :
vous remercier chaleureusement pour vos réponses.
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Espoir du soiR par Ness, non membre, le 10/01/2014 à 18:07 pour Simone
Bonjour Simone,
Ma chère Simone,
Vous répondre que mes mots vont panser vos blessures du passe serait chose vaine et déplacée. Car lorsque nous souffrons aucun mot ne peut en arrêter les effets. Seule issue, un électrochoc ...psychique, j'entends bien!
La vie a le sens que Nous voulons bien lui accorder!
Et une chose est sûre nous ne pouvons bâtir notre propre vie sur les autres car eux aussi ont leurs choix de vie.
Vivre heureux, c'est regarder autour de soi et voir mille petits bonheurs par jour!
Un oiseau qui chante de bon matin a votre fenêtre, un rayon de soleil qui fait briller votre cuisine. La boulangère qui vous entend dire votre bonjour avec gaité et vous glisse un sourire au passage, un enfant qui court et vous bouscule et vous lui souriez en disant que ce n'est rien.
La dépression est un état naturel, car c'est être capable d'appréhender la réalité. D'ailleurs pour soigner un psychotique la première chose a faire est de le faire déprimer et prendre conscience du réel.
Pour autant elle ne doit pas durer, le sujet doit TRAVAILLER EN LUI-MÊME pour trouver SES solutions...
Faire une thérapie c'est être GUIDE mais non pas etre infantilise.
Si nous avont TOUS besoin des autres pour vivre, faut-il qu'ils aient besoin de vous. Sachez vous rendre attractive aux yeux des autres en reconnaissant qui vous êtes vraiment.
Sortez, marchez, regardez la nature et ses merveilles, elle vous éblouira de bonheur et cela vous permettra de réaliser votre place en ce lieu.
A partir de la, votre visage commencera a intéresser les autres.
Ne vous jugez pas car les autres se sentent jugé par une personne trop dure avec elle-même.
De l'amitié va naître des sentiments plus profonds.
Notre monde est malade du manque d'AMOUR.
Alors au lieu de vous apitoyer sur vous-même donner, donner, et encore chaque jour un peu d'amour autour de vous, vous trouverez la Paix.
Patricia
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