Comment faire cohabiter mon deuil avec la petite enfance de mes bébés
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Une discussion initiée par Ricou, non membre, le 02/06/2015 à 16:35.
Salle de discussion: Deuil, maladie, mort
L'année dernière je suis devenu papa de deux fantastiques jumeaux, garçon fille. Malheureusement un peu avant leur naissance ma mère est décédée subitement de maladie, et un peu après mon père est décédée lui d'une longue maladie.
Depuis j'ai du faire avec l'insondable de tristesse de cette double perte, et l'immense bonheur de vivre avec deux bébés pleins de joies et de gaieté.
Je fais de mon mieux pour vivre pleinement le processus de deuil, car le refouler serait une mauvaise idée, et ce, tout en profitant à fond de mes bébés.
J'ai eu la chance d'avoir un super papa et dans toutes mes attentions envers mes bébés je me retrouve en lui, que je le veuille ou non, ce qui devrait être positif. Mais en ce qui me concerne ça me donne l'impression de revivre un cycle ce qui me fait beaucoup penser à l'avenir, à ma mort, à la survivance de mes enfants, et ça ravive le manque de la présence de mes parents.
Bref, j'ai conscience de ne pas pouvoir vivre pleinement cette période si particulière de ma vie, j'ai conscience que ces deux événements s’entremêlent, et j'aimerais que les choses évoluent.
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Ricou a reçu 2 réponses
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vivre par pakito, non membre, le 23/07/2015 à 16:30 pour Ricou
Bonjour Ricou,
Le mieux serait de consulter un médecin pour vous épauler.
Bonne continuation à vous et bravo pour votre grand courage.
Bien à vous.
Pakito
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veronique.dimercurio@gmail.com par veropsy, membre actif, le 28/02/2016 à 23:45 pour Ricou
Bonjour Ricou,
Vous avez entamé le processus qu'on appelle travail de deuil et cela active en vous des questions très riches et très belles, sur votre place de père, et celle de fils. Cette tristesse est tout à fait normale, c'est ce qui nous rend plus humains. Cela ne perturbera pas vos enfants dans la mesure où vous réussissez aussi à ressentir des émotions positives avec eux.
Si vous avez des difficultés à vivre ce processus seul, n'hésitez pas à en parler à vos proches, et éventuellement à un psychologue.
Cordialement,
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