règle sine qua non imposée par psy non respectée. mon psy est-il sérieux qd il dit que la thérapie est interrompue?
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Une discussion initiée par folavril, non membre, le 30/01/2016 à 13:09.
Salle de discussion: Psychologie, professionnels, thérapies
Bonjour,
J'ai effectué 5 séances chez une psy en l'espace d'environ 3 mois. J'ai été très secouée d'une manière très positive et ai eu des sentiments très intenses. J'ai jeté par messages sur tel mes émotions sous forme de métaphores mais aussifait des digressions à la thérapie elle-même (en parlant musique, art etc...) ce monologue a été discuté à la séance qui s'en est suivie et le deal était que si je me laissais aller à des sujets hors du cadre thérapeutique la séance suivante serait tout bonnement annulée (puisque j'avais conscience que la.frequence des messages etait abusive et qu'il fallait fixer une limite). Comme j'ai été très chamboulée les deux jours suivants (destruction et euphorie se sont entremêlées dans mon corps et dans ma tête) j'ai demandé pour avancer le rdv, j'ai du rectifier mes messages parce que je m'etais trompée dans les dates, j'ai expliqué que je vivais quelque chose dont il fallait que je parle et donc j'ai dessiné et écris, suivant le deal tjs (d'écrire des lettres et non des sms) et j'ai été désireuse de lui en faire part rapidement. Bref, j'ai turbiné dans ma tête ca s'est bousculé très vite et j'ai été désemparée. Quand j'ai demandé de me confirmer le rdv suivant elle m'a dit que vu ce qui etait convenu, le rdv n'etait pas maintenu.
J'ai continué à faire part de mon desir profond de poursuivre avec elle parce que j'ai ressenti quelque chose de si intense que je ne peux me resoudre à reprendre à zero avec un inconnu.
Son dernier message a été ambigu pour moi car elle souligne que mon desir est de ne pas poursuivre la therapie car j'envoie des messages intempestifs et qu'elle veut que je stoppe cela.
Je n'en démords pas, je la trouve ideale pour moi et je n'ai pas ressenti autre chose que de la bienveillance de sa part.
Je suis vraiment paumée et je veux poursuivre avec elle mais je crains de me heurter a un mur.
Un bon psy pourrait-il m'eclairer sur les reelles convictions de ma psy?
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folavril a reçu 15 réponses
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Quelle rencontre ! par S Protassieff, membre actif, le 31/01/2016 à 20:01 pour folavril
Bonjour Folavril,
Je suis perplexe : manifestement, cette rencontre est importante pour vous.
Mais, la question que je me pose est : qu'est-ce que vous appréciez chez cette psy, le fait d'avoir enfin pu parler de vous, d'avoir ouvert cette boîte de Pandore que nous avons tous, ou bien ces réactions "sévères" qu'elle a manifestées ? Si c'est le cas, cela mérite réflexion. L'auriez-vous choisie "parce que" elle vous impose ces contraintes, parce que vous la ressentez comme un mur ? Quel rapport pourrait-il y avoir entre vos raisons de consulter et sa façon d'être ?
Je peux vous dire que je reçois des mails, des SMS, des appels téléphoniques de mes patients. J'y réponds, ou non, selon le contenu, l'heure, ... Et j'échange beaucoup avec des confrères qui fonctionnent de la même façon. Selon moi, et beaucoup d'autres, un psy n'est pas un mur, mais une oreille accueillante.
Bien à vous
SP
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... par Folavril, non membre, le 31/01/2016 à 20:32 pour Sylvie Protassieff
Bonjour Sylvie Protassieff,
Merci pour cette réponse rapide.
Vu que pour moi les minutes sont multipliées par elles-mèmes depuis neuf jours, j'ai fait des insomies pendant cinq jours et je suis sortie en laissant mon fils et son papa dormir et j'ai traversé bruxelles en fumant deux cigarettes dans ma voiture. J'ai bu des grosses quantités de cava, vin, bières pils et bières très fortes. J'ai fumé des pétards et j'ai fait l'amour intensément et regardé pour un cours le film love de gaspard noé en anglais sous-titré espagnol. J'ai acheté des super fringues et j'ai trouvé des magnifiques meubles objets et tableaux pour mon appart. J'ai été au cinéma avec ma famille trois jours d'affilée et j'ai rencontré plusieurs personnes dans l'entourage de la famille et ils sont super sympas et intéressants. J'ai vendu cher des meubles que les gens voulaient jeter et que j'ai trouvé. J'ai été manger chez moi plusieurs fois à midi en écoutant seule un album de musique entier que j'entends depuis le jardin. Et donc les minutes me semblent des heures. Mais peut etre pas parce que je suis en manque de ma psy mais plutôt que je voudrais lui dire ce que je ressens et que c'est de ne pas pouvoir le partager que le temps me semble très long.
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Question par S Protassieff, membre actif, le 31/01/2016 à 20:58 pour Folavril
Bonjour Folavril,
Et pourquoi en fait avez-vous commencé à consulter, il y a trois mois ?
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... par Folavril, non membre, le 31/01/2016 à 20:44 pour Sylvie Protassieff
J'ai oublié de préciser que quand je suis sortie la nuit, c'était pour aller déposer au cabinet une petite farde de dessins enfin au départ c'étaient des mots et à force de répasser dessus j'ai plus arrêté mon bic bleu pour noircir la feuille en laissant des vides là où j'avais envie de les mettre. J'aime les clair-obscurs très fort dans la peinture comme chez caravage. Mais j'aime aussi les abstraits belges comme decock vandenbranden lismonde et des dizaines d'autres. J'aime l'art déco le retro le space age le classe le kitsch les trucs particuliers comme une toile de maitre dans un immense cadre qui trone sur la cheminée en marbre et représente une figure austère avec une belle dextérité et une belle luminosité et qui n'a rien de menacant parce que ce médecin inspire la confiance. En dessous du cadre des lampes de designers italiens en tôles oranges. Et chaque objet ou meuble cotoie tout type d'époque. L'ensemble est unique.
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... par Folavril, non membre, le 31/01/2016 à 21:03 pour Sylvie Protassieff
Je suis désolée je suis en train de reproduire je m'en rends compte, que je reproduis à plus petite échelle ce que je faisais jusqu'à il y a deux jours, de l'ordre de deux trois mails parfois sur 24 heures ouvrables. Et comme elle m'avait confirmé quand j'ai demandé si le rdv était maintenu malgré que j'avais envoyé des messages qui selon elle, se sont avérés être hors du cadre thérapeutique. Pour moi ils ne l'étaient pas car même si j'ai envoyé teois message oour les heures et date du rdv maintenu (parce qu'entre-temps j'avais été à une séance d'"urgence" à peine trois jours après le quatrième rdv parce que ca bouillonnait trop dans mon cerveau et dans mon corps : j'ai été jusqu'à me saouler plusieurs jours d'affilée pour envoyer des messages en masse jusqu'à lui dire que j'avais l'impression de faire l'amour avec elle). J'ai pensé à elle plus ou moins consciement un soir où on faisait l'amour (j'ai joui profondément).
Et est-ce qu'on a le droit de dire tout cela à son propre psy?
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Cadre et autre par S Protassieff, membre actif, le 31/01/2016 à 21:27 pour Folavril
Bonjour Folavril,
En principe, on peut tout dire à son psy. Mais de même que vous devez vous sentir en confiance avec lui ou elle, il ou elle doit se sentir à l'aise avec vous.
Or, nous ne sommes pas des surhommes ou femmes, et nous ne sommes pas forcément à l'aise avec tout le monde. Dans ce cas, le psy doit le dire à son patient, car cela risque de ne pas donner un travail efficace.
On peut tout dire à son psy. La seule limite, c'est que le psy ne doit pas accepter d'entrer en relation personnelle avec son patient (que cela soit amicalement ou amoureusement). Mais tant que cela reste verbal, pas de problème.
Cdt
SP
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... par Folavril, non membre, le 31/01/2016 à 22:11 pour Sylvie Protassieff
Tous ces messages c'était avant le dernière seance. Elle n'a pas relevé grand chose sur le contenu mais s'est plutot attardée sur la fréquence. Pas mechament, plutot pour que je reconnaisse que c'est exagéré. D'où l'interdiction d'envoyer le moindre message qui sortirait de la thérapie et cela se résumait à la prise de rdv modification etc.. Et comme ce dernier rdv est le point de départ de mon tremblement actuel, je me suis assee rapidement emmêlée les pinceaux en me trompant de date, en demandant si en cas de besoin je pourrais avancer le rdv (ce qui s'est confirmé deux jours après car j'avais bcp écris et bcp dessiné) et là à un moment j'ai du sans vraiment m'en rendre compte (parce que cela ne semblait pas sortir du cadre therapeutique), transgresser la règle imposé pour laquelle j'avais marqué mon accord et qd j'ai posé la question du maintien ou non du rdv quinze jours après, elle a répondu a mon sms que vu ce qui avait ete convenu, le rdv n'etait pas maintenu. Bonne journée est tjs sa dernière phrase mais pas cette fois là. C'etait juste signé de son prenom. Et il y a deux jours, toutes les quelques heures j'ai envoyé des mails pour lui decrire mes emotions. Mais à un moment, comme je lui demandais comment je pouvais recuperer mon attestation des seances ecoulees pour l'assurance, elle a repondu dans les vingts minutes, pas mechament mais tres clairement : en me disant su'avant de repondre elle avait pris le temps de verifier qu'elle n'avait pas l'attestation a remplir (j'avais oublié de lui donner) dque je pouvais envoyer enveloppe timbree avec l'attestation, qu'elle remplit et qu'elle poste, dès reception. Elle me rappelle precisement ses coordonnees avec son nom (je ne sais pas si elle a bien receptionné mon colis nocture deposé dans la boite du cabinet mais elle aura vu que j'avais bien pris la peine de l'adresser a son nom donc pourquoi me le rappeler? Pour m'infantiliser, pour que son nom agisse sur mon inconscient? Est-il possible qu'elle ne l'ait pas eu?)8 et que cela cloturera nos contact. Elle me dit " je te demande de respecter ton choix de ne pas poursuivre la therapie en m'envoyant des messages intempestifs par sms et par mail". elle me demande de cesser ces messages. Elle me remercie d'avance de l'attention que je porterai à son mail et me demande de respecter ou de bien vouloir respecter sa demande.
Bonne journee. Signé du prenom.
Et rien a faire je ne sais pas s'il y a une double lecture comme je le crois naivement. Je l'ai relu plein de fois mais je ne sais rien. Et en plus apres je suis passee par toutes les couleurs et j'ai envoyé des mails, d'abord en disant que ce n'etait pas correct, que c'etait son choix de stopper la therapie et pas le mien. Puis j'ai dit qu'elle avait raison, que c''etait moi qui avais mis fin mais que j'avais pas compris. J'ai fais son eloge telle que je la pense. J'ai commence a expliquer pourquoi le caractere instantané etait important pour exprimer une emotion. Et j'ai comme cela du vendredi au samedi soir, envoyé 5 ou 6 mails. En lui criant mon besoin de son aide medicale et que je ne voulais pas un autre psy. Je vais pas tout relater, j'ai conclu en disant que je viendrai a mon rdv prevu et que j'en avais vraiment besoin. Que je m'engageais a ne plus envoyer de message jusqu'au rdv. J''ai quasi supplié a genou. Demain c'est lundi et cela.devient un jour pour travallier. Je redoute qu'elle ne reponde de maniere tres nette d'arreter de croire qu'elle bluffe et de devenir plus severe vraiment pour que je la sorte de ma vie et lui fiche la paix. J'ai oublié de dire qu'à un moment, avant le mail où elle donne l'adresse (et donc avant mon mail où je lui parle de l'attestation), elle avait deja repondu que vu mes messages, il etait preferable que je consulte un autre psy. Elle m'avait renseigne le site où je l'avais trouvee et m'a dit que quelqu'un pourra certainement m'aider
.
Donc deux fois on m'a dit que la therapie devait stopper.
... Paumee de chee paumee...
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... par Folavril, non membre, le 01/02/2016 à 6:50 pour Sylvie Protassieff
Je me rends compte a posteriori que mes messages montrent bien l'incohérence et le désordre qui se sont emparés de moi. Je n'ai pas besoin de preciser le contexte, je crois que c parlant. L'angoisse et la tete dans les nuages sont revenus progressivement quand j'ai eu compris que la limite imposee avait été franchie et que le rdv n'etait pas maintenu et que je devais chercher un autre psy.. Et je ne sais tjs pas si elle a "joué" ou si elle ne veut vraiment plus poursuivre la thérapie avec moi..
Je lui avais precisé, dans mon flot de sms au debut, que j'etais saoule etc... Elle m'avait dit en consult suivante qu'elle n'avait rien remarqué et avait relevé de cet aveu une "mise en danger" de ma personne presque en permanence. Ell m'avait dit que je me detruisais et que je devais arreter. Ca a ete un declic pour moi des le soir et s'en sont suivis les jours où j'ai eu des papillons dans la tete et dans le ventre et que j'ai fait des insomnies.
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la fin = une possible résolution même partielle? par folavril, non membre, le 06/02/2016 à 12:15 pour Sylvie Protassieff
Bonjour Madame,
Je me permets de revenir vers vous. Après plus de dix jours de questionnement sur l'annulation réelle ou bluffée de la part de ma psy, j'ai enfin eu une réponse. C'était bel et bien annulé et l'accueuil lorsque j'ai soné ce matin au cabinet, fut très bref mais net. J'étais très calme, et j'ai vu la psy montrer de l'exaspération peu contenue. J'ai pu constater qu'elle n'était pas l'idéal que j'en ai fait pdt des semaines si pas des mois. Même physiquement je l'ai trouvée finalement banale voire austère dans ses traits... Bref, j'ai une une immense libération en allant sur place. Comme je le lui avais annoncé a plusieurs reprises par sms les jours precedents, si juste 1% de chance que le rdv ait lieu était possible, je ne pourrais pas ne pas essayer. Je l'ai fait et pas plus tard que ce matin, je faisais un reve surement tres significatif et celui-là je m'etais contentee de l'ecrire dans le bloc notes de mon tel et je lui aurais montré en seance. Je n'en aurai pas eu l'occasion mais en tout cas j'ai remué toute ma machine pdt 15 jours non stop et le resultat est que face a elle ce matin, je me suis sentie en position de supériorité, par mon grand calme et presque ave camusement de me faire remballer par ce psy qui se montrait irrité alors que la premiere chose dite en seance avait ete son absolue absence de jugement. Je me suis dit à cet echange de 5 secondes que j'etais maitre de moi et pas elle, a cette seconde. J'ai dit "pas de probleme" qd elle m'a dit que le rdv avait ete reattribué. J'ai tourné les talons et je ne sentais legere.
Auriez-vous madame, la gentillesse et la patience de me dire si je suis en bonne voie de guerison à votre sens?
Merci.
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... par Folavril, non membre, le 31/01/2016 à 21:23 pour Sylvie Protassieff
Bon, plus je me lis plus je me sens brouillon.
J'oublie des fins de phrases et j'oublie des détails sans lesquels on ne comprend pas la phrase. Je mets des chiffres de compte banquaire surlignés en gras à la place d'un nom sur un formulaire informatique dont je sors plusieurs exemplaires par journée depuis des années.
Alors mes boss ont peur. Parce que avec moi on est obligé de réparer les conneries et on perd du temps. Et on a déja tellement pas assez de temps et trop d'incompétents, dont moi en ce moment et bien ça fout les boules parfois d'aller affronter le boulot.
Ma psy me laisse s'exprimer avec des mots simples tel que je le fais ici, je ne dois pas trouver des mots plus éléganrs et dès la deuxième séance j'ai commencé à la tutoyer comme elle l'avait proposé immédiatement.
Elle intervient sur les ondes radio et est élégante même sexy par son intelligence qui la complète et je pense lui avoir écris dans mon excès de sms la première fois, que j'avais eu envie son corps pour avoir son esprit ou quasi cela.
Donc voila je suis un peu beaucoup tombée en amour pour ma psy et là comme je commence à comprendre que ca n'a rien de réel, ça retombe et j'ai plus peur de ce que je vais penser parce que je sais que c'est pas réel.
Pour répondre à votre question, cela sera difficile de condenser parce que la cause est surement latente depuis des années et aussi il y a différentes sources qui ont créé les évément agités qui ont eu des conséquences dont on se serait bien tous passés mais chaque pensée induit un acte. Pas plus tard que ce matin j'ai réfléchissais à vous savez quoi (l'essence même de mes messages ici postés, si je ne dis pas de betise) en conduisant et j'ai résussi à peter mon retroviseur droit en rentrant dans un camion de la voirie. J'ai défoncé la tole et ca va couter bonbon. Alors les minutes elles me semblent longues et les secondes elles me coutent cher.
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ne restez pas seule avec cette effervescence de pensées par CC, non membre, le 01/02/2016 à 10:34 pour Folavril
Bonjour Folavril,
L'importance qu'a prise votre psy pour vous, dans vos pensées, n'est pas très bonne pour vous... cela prend trop de place dans votre tête et cela engloutit même ce qui vous amenée à consulter... Et pourtant c'est ça qui compte: ce qui vous a fait pousser la porte d'un psy. Aller voir quelqu'un d'autre, aller même voir un psychiatre pour qu'il vous prescrive quelque chose pour apaiser cette euphorie et cette accélération de votre pensée. Parlez lui de cette rencontre et des effets que cela a eu chez vous.
Bon courage. Ce qui vous arrive arrive parfois, c'est quelque chose de connu en clinique, mais ne restez pas seule avec cette effervescence.
CC
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... par folavril, non membre, le 01/02/2016 à 10:51 pour CC
Bonjour CC,
Merci pour cette réponse.
Je dois dire que même si je conprends que c'est un peu trop intense, je ne veux vivre les événements que comme cela. Je voudrais arriver à les comprendre quand je subis cela. Ce qui me permettra de les controler.
Je ne veux pas freiner mes sentiments mais les maitriser... Ce n'est qu'en modifiant ma pensée que je pourrai y arriver. Du moins c'est ce que je crois. Je me trompe peut etre mais, au fond que sait-on avec certitude...
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... par folavril, non membre, le 01/02/2016 à 13:05 pour CC
Bonjour CC,
Merci pour cette réponse.
Je dois dire que même si je conprends que c'est un peu trop intense, je ne veux vivre les événements que comme cela. Je voudrais arriver à les comprendre quand je subis cela. Ce qui me permettra de les controler.
Je ne veux pas freiner mes sentiments mais les maitriser... Ce n'est qu'en modifiant ma pensée que je pourrai y arriver. Du moins c'est ce que je crois. Je me trompe peut etre mais, au fond que sait-on avec certitude...
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Etre accompagnée par S Protassieff, membre actif, le 01/02/2016 à 13:34 pour folavril
Bonjour Folavril,
C'est très bien de vouloir comprendre et vous avez bien raison. Mais vous devriez être accompagnée pour ça, c'est très difficile à faire seule.
Puisque votre psy précédente semble refuser, vous pouvez certainement trouver quelqu'un d'autre, avec qui vous vous sentirez à l'aise et qui se sentira à l'aise avec vous.
Cdt
SP
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Votre mail par S Protassieff, membre actif, le 06/02/2016 à 21:34 pour folavril
Bonsoir Folavril,
Je reproduis plus bas votre mail envoyé directement, pour repasser par le site psy.org.
Vous rêvez, c'est une bonne chose, et vous pouvez, avec un autre thérapeute analyser vos rêves, pour comprendre mieux qui vous êtes.
Je vous souhaite un bon travail sur vous-même, il sera certainement très profitable.
Cdt
SP
"Merci pour votre reponse.
Je me sens moins animal à votre lecture.
Ce matin je me suis levée et j'ai pris un bain en me souvenant que j'avais rêvé. Ce matin j'avais trouvé un moyen instantané d'écriture avec envoi ultérieur: un mémo dans mon telephone. Mais c'est un peu tard pour y penser.
Voici le memo en question, qui n'a jamais été transmis :
Chère Thérapeute,
Avant d'ouvrir les yeux ce matin j'ai fais un rêve de plusieurs scènes se déroulant sur plusieurs heures. Heures en langage rêve bien sur. Je me lance... Je vais avec quelqu'un à la piscine (ma soeur?!) je lui dis, alors que l'on monte des escaliers de plus en plus étroits en colimaçon (mais les murs sont biens angulaires, les volumes sont des cubes), qu'il me semble que les couloirs ont subi des rétrécissement par rapport au lieu tel que je l'ai mémorisé la dernière fois. Elle ne comprend pas. Visiblement je suis la seule à penser cela.
Scène suivante: je ne sais pas comment mais je me retrouve avec toi (pour une séance je suppose) et j'arrive à te faire trainer et on boit un peu beaucoup et tu reste dormir avec moi, mais je suppose que c'est la chambre de mes parents?! Ca y ressemble. Le réveil nous tire du lit et tu m'en veux bcp parce que tu aurais du te lever plus tot. Des trucs a faire. Il n'est pas tard pourtant, genre 8h un samedi matin. Tu sors du lit nue, je me cache les yeux pour pas te voir pour pas te gener mais tu as l'air de t'en fiche, tu veux juste vite partir faire ta course. Tu ne t'habille pas avant de quitter la scène. Scène suivante: je suis dans une immense cabine de dou courbe quoi. La pièce est plongée dans le noir, immense aussi et des gens, surtout des couples, entrent et se balladent et s'arretent comme devant des tableaux dans une exposition. J'ai l'impression qu'on me voit pas parce que ma cabine est plongée dans le noir. Moi je les vois un peu par lumière diffuse. Ce que je redoutais arriva: la lumière s'allume et tout le monde me voit dans ma douche. Ils se marrent. Puis ils comprennent que c'est genant. Et puis je sais plus. Et puis plus tard des gens debarquent a la maison. Vu l'escalier c'est clairement chez mes parents. La douche courbe aussi. Tu fais partie des invites et tu es avec ton mec qui a de longs cheveux bruns pas coiffés. Tu as un petit cadeau (annif?). Tous les deux vous etes tres grands (2 metres) et.... Après c'est fini!
Et voici les deux mail que j'ai envoyé quelques heures après le rdv avorté de ce matin :
Mail 1
J'ai pu te dire Adieu, merci. Ce sera un souvenir que mon cerveau vivant, conservera.
Tes qualités sont énormes, je m'en aperçois. Ton rejet est une libération pour moi. Je découvre la liberté. J'espère ne pas me faire bouffer trop vite mais, je prends le risque de vivre. Pour vivre, il faut survivre. Ca c'est un truc qui m'est passé au moment où je te l'écris.
Heureuse de mon choix dans la liste que tu m'as conseillée. Pas un regret. Pas un remords.
Si j'en ai le moindre, ça voudra dire que ce que je vis ne serait pas ce que je dois vivre.
Et je le regretterais.
Parce que je ne veux rien changer à cet instant.
Mail 2
Je dois admettre une chose qui m'a déçue bcp : ne pas avoir d'explication franche sur ce qui t'a heurtée au point de stopper net le suivi qui avancait pourtant plus que tu ne semble le croire.
C'est pas très cool de laisser un patient dans cet état. Ca je voulais le dire quand même.
Je présume qu'il y a plein de rôles que les thérapeutes peuvent jouer jusqu'à un certain point, selon leur personnalité et leur démarche.
J'ai eu une impression erronée à ton sujet. J'ai très bien perçu ton état ce matin en trois secondes : exaspéré et paniqué. Je dois vraiment avoir l'air dingue à faire peur. Désolée!
Je resterai dans ma cour de fous. Entre nous on se comprend et apparement in ne veut pas faire raisonner comme les autres.
L'absence de jugement a ses limites dirait-on.
Je ne t'ai pas menti une seule fois et j'en suis pas peu fière.
J'ai vidé mes tripes à tes pieds et c'est pour ça que je reste convaincue que j'avais une une bonne intuition en te choisissant.
C'est toi qui t'es trompée, en pensant que tu pouvais m'aider. Comme toi rien n'est infaillible. Ni personne.
Bonne continuation et je posterai mon formulaire un de ces jours, merci à l'avance.
Alors docteur,
Suis-je gravement atteinte???"
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