Sensation de solitude profond et solide..
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Une discussion initiée par vani, non membre, le 15/07/2016 à 6:05.
Salle de discussion: Dépression, solitude, tristesse, désespoir, suicide
Bonjour à tous et à toutes,
Je ne sais pas réellement pourquoi je poste ce message car je sais que mon problème est profond et survient de façon quasi-constante ainsi que de manière automatique, cependant j'ai une envie de vider mon sac. De parler de certaines questions existentielles que je me pose et qui me pénalisent énormément..
Déjà tout jeune je n'étais pas dans un cadre très rassurant et je vivais entouré d'une soeur et d'un frère plus agé. Mon père n'a jamais été très fort dans le domaine de l’émotionnel (ou trop, dépend du sens de notre analyse) se qui laissait pas mal de confusions et de mépris. J'ai vécu énormément de violence et j'ai du mal à leur faire part de mes sentiments, je n'en ressens pas forcément le besoin. Certains de ma famille disent qu'il serait pervers narcissique mais bon chaque problème a sa singularité et ses propres "réponses". J'ai longuement observé les gens et leurs manières de fonctionner et comme j'étais hypersensible et très empathique j'essayais de comprendre afin d'analyser leur cas de plus prêt pour tenter de les aider.. Cela était surement un projection de ma pars, une envie de satisfaire afin de le sentir parmi la reconnaissance d'autrui.
Aujourd'hui j'ai 19 ans, j'approche des 20 et plusieurs diagnostics ont été posé. Une fois bipolaire, une autre borderline et même surdoué..
Cependant je ne me fie pas aux étiquettes car chaque parcours et singulier et donc chaque "maladie"/névrose/psychose est différente. On m'a bourré de médicaments du genre : Seroquel, sertaline, atarax, remeron, tranxilium et pleins d'autres conneries. Tout ça car, en premier temps je voyais un psy afin de me rendre indépendant (entre 16-18 ans pour quitter le domicile familial) et que vers l'age des 19 ans je voulais aller (volontairement) dans une clinique afin de bénéficier d'une aide thérapeutique et NON CHIMIQUE (Je l'ai bien précisé au début de l'hospitalisation). La raison de cette envie d'hospitalisation était simplement de pouvoir me retrouver et créer une éthique de vie propice au bon développement critique de mon esprit; selon moi qui est l'osmose entre le fils et le père qui nous habitent; ainsi que de fuir la famille pour souffler et éviter de grandes situations de crises. Dans cette clinique ils n'arrivaient pas à comprendre le pourquoi de ma venue malgré que je me suis fait une commotion en tapant ma tête contre un mur ou cassé mes mains de la même façon (Je ne veux pas qu'on ait pitié mais simplement rester sincère et me vider d'un poids lourd).
Je ne me sens pas écouté et je n'arrive pas à trouver ma place dans cette planète. Je n'ai goût ni en la mode ni aux médias. Je tiens à dire que j'arrive à gérer mes crises et ai acquit une maturité conséquente. Cependant j'ai extrêmement peur de la mort et de vieillir. J'ai aussi beaucoup d'amour pour la race humaine mais je suis très déçu par les chemins que l'on prend, l'avenir qu'on se donne et le peu de possibilité de soigner les maux de certains... J'ai beaucoup de fois pensé au suicide jusqu'à même l'expérimenter... J'ai peur car j'aimerais évoluer mais j'ai énormément de principes et malheureusement personne de mon entourage demeure sein.. J'aimerais réellement servir et redonner goût à la vie aux gens qui m'entourent car je pense que c'est un de mes objectifs profonds(réussir à éteindre l'étincelle provocant le feu ou les caprices de l'enfant sommeillant en nous) mais je n'ai pas l'impression d'avoir une quelconque place ... Suis-je condamné ? Déjà ... Suis-je fou ? Est-il possible que je devienne misanthrope dû au surplus de bonté que j'avais à l'égard de la race humaine ? ... Puis-je servir ? .. Ces questions me pourrissent la vie.. Comme la peur de la mort, je me suis renseigné à ce sujet afin de voir si il y avait des possibilité de vie après la mort mais j'ai vite réalisé que chacune des religions ou confessions prennent sens dans un degré purement spirituel.. J'ai donc même essayé de voir si la possibilité de se régénérer était possible mais cela ne servirait qu'à rallonger l'état du corps actuel.. Je me suis alors intéressé à la copie neurologique mais je ne pense pas que ce soit le même pilote, faute de singularité.. J'en ai donc conclu qu'il faut directement rendre notre code génétique infaillible afin qu'il n'y ai pas de perte de donné dans ses copies mais cela est donc impossible sur un organisme ayant déjà un code génétique s'étant développé (ou beaucoup plus dur).... Je ne sais pas si on va me comprendre ou répondre car je dois surement passé pour un homme désaxé ou stupide mais ce serait avec plaisir que je vous lirais chers collaborateurs du vivant.
PS :( CECI N'EST PAS UNE URGENCE MAIS SIMPLEMENT UN APPEL AFIN DE VOIR SI DES GENS ME COMPRENANT EXISTENT.
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Tu n'es pas fou... par Arcade, non membre, le 17/07/2016 à 20:41 pour vani
Bonjour vani,
Je connais une personne dans ton cas. Tu es bien jeune. Lui a dépassé la cinquantaine, et en te lisant j'ai l'impression que c'est lui qui écrit. Nous pouvons échanger si tu le souhaites.
Bien à toi.
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