Pensées violentes et souffrance psychologique
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Une discussion initiée par Annlise90, non membre, le 27/10/2017 à 0:17.
Salle de discussion: Phobie, stress, anxiété, TOC
Après 1 an de souffrance psychologique, je me décide enfin à évoquer mon cas sur ce forum. Alors, j'ai 27 ans et tout a commencé il y a un peu plus d'1 an. Je commencais une relation avec un homme. En fait c'était plus un sexfriend. Nous nous voyons principalement pour ça pdt à peu près 2 ans. C'était un homme très passionnel, absolument génial. Il était très respectueux et vraiment très attachant. Tout ce que mérite une femme .Il est tombé amoureux de moi. Je l'aimais bcp ms je ne ressentais pas la même chose. Un jour sur mon lieu de travail, alors que nous venions de coucher ensemble la veille, j'ai reçu un msg de lui qui semblait totalement anodin, rempli de tendresse et d'amour et à ce moment précis, j'ai commencé à me sentir très très mal psychologiquement, à tel point que j'ai pris des cachets pour m'endormir et ne plus rien penser. Mes responsables, démunies face à cette situation ont appelées les pompiers, ils m'ont transférée à l'hôpital. J'ai un peu dormi suite à la dose de cachets que j'avais pris ( 7 Xanax) et quand je me suis réveillée, j'ai discuté avec une psychiatre qui m'a évidemment envoyé en HP. J'ai passé tranquillement la nuit là bas et me suis normalement réveillée le lendemain. Ce même jour, j'ai reçu à un nouveau msg toujours aussi anodin au contraire il savait ce qu'il m'était arrivée et s'en inquiété Rien de plus de normal et de plus adorable. Ms je ne sais pas ce qu'il s'est passé ms j'ai complétement pété les plombs. Je suis descendu dans la salle à manger de l'HP, je voulais me scarifier, les infirmières l'ont vu et m'ont convoqué chez une interne psychiatre et là je lui donné une petite claque et à partir de ce moment, j'ai voulu recommencé encore et encore et avec plus de force. Elle prévenu les infirmiers et la avec la super compétence de ses collègues pour gérer les situations de crise, ils n'ont rien trouvé de mieux à faire que de me donner trente gouttes de Loxapac et de me faire passer la nuit dans une chambre d'isolement totalement nue avec une seule et vulgaire couverture pour me couvrir. Bref, le lendemain encore choutée au Loxapac, je me suis réveillée et cette pensée de frapper est revenue, j'ai commencé à taper sur tout les infirmiers et je ne m'arrêtais plus. En rentrant de l'hôpital, je tapais mes parents. Et avec le temps tout cela s'est empiré, j'ai commencé à prendre un couteau et a piqué mes parents avec. Je commençais à me scarifier également. Ce qui est très étrange, c'est qu'avec toutes ses idées de violences très intenses , au moment de passer à l'acte , je n'exécutais ces "envies" qu'avec très peu de force, voir presque avec" douceur ". Ms bon je passais à l'acte quand même. Du coup je suis suivie par un psychiatre depuis le début et il m'a dit que je souffrais d'un trouble de la personnalité borderline et que j'avais un léger état psychotique. Ms malheureusement, tout cela me fait énormément souffrir. Depuis ce jour en HP, toute ma vie a basculé, par peur d'avoir envie et de taper les gens ou de les planter avec un couteau, j'ai commencé à m'isoler. Je ne travaillais plus, ne sortais plus, ne voyais plus mes amis, ne conduisait plus à cause de mon traitement très lourd. J'étais chez mes parents et j'attendais qu'ils rentrent pour les frapper, pensée qui me plongeait également dans une profonde détresse. Cela a duré 6 mois. Suite à ça je suis tombé dans une profonde dépression, dans laquelle je suis encore aujourd'hui. Bien que je souffre énormément aujourd'hui, j'ai repris le travail et je revois mes amis, ms avec bcp de difficultés. J'ai encore svt ses pensées assez violentes et horribles qui me viennent à l'esprit, malgré le traitement que jr suis. ( Xeroquel 450mg). Elles sont très difficiles à gérer, car j'ai une envie très très intense de les exécuter, avec bcp d''acharnement et de hargne, ( j'ai des images me voyant le faire,) ms en même temps, de la retenue qui m'interdit de passer à l'acte. Ce qui est le plus atroce et éprouvant à gérer, c'est que j'ai l'impression que la frontière entre les 2 est infime et que je pourrais passer à l'acte en 2 secondes !!!! Comme si j'avais très envie ms que je ne pouvais pas !! Et ce qui encore pire, c'est que je sais aujourd'hui que je suis passée à l'acte plusieurs fois l'année dernière sur mes parents !! Comment ne pas s'imaginer fou avec tout ça !!??? Mon psychiatre me dit que j'ai seulement un problème dans mon cerveau. Il isolé complètement le fait que cela pourrait avoir un rapport avec mon passé, des émotions enfouies.... Il ne voit la solution,que par des médicaments !!!! Ce qui est très réducteur. Je cherche absolument à savoir pq j'ai ce type de pensées. Je pense qu'il doit bien y avoir une raison quelquepart. J'ai l'air peut être folle, ms ces pensées prennent énormément de place et me font terriblement souffrir. J'ai l'impression d'avoir envie de faire du mal aux gens, ms d'un côté cette idée me fait bien chier et m'angoisse encore plus. Je n'ai pas envie d'être une criminelle. Je ne suis pas du genre à aimer la violence bien au contraire. Voir des gens se faire tuer ou torturer me touche et me fait mal. Je n'ai pas tjs ces idées, heureusement d'ailleurs, ms même quand je n'en ai pas, je ressens ce besoin de sortir quelque chose en moi comme une cocotte minute prête à exploser !!!! J'ai très peur de devenir insensible à la violence et de ne plus éprouver aucune émotion d'horreur, comme pour des sociopathes. Dans mes pensées, j'ai l'impression que c'est ce qui se passe !!! Imaginez à quel point c'est affreux à vivre !!!Cela dit lorsqu'il s'agit de me faire du mal à moi même, je n'ai pas peur et je m'inquiète moins, puisqu'il s'agit de moi et je me dis que c'est moins grave qu'avec les gens !!
Je ne sais vraiment pas si c'est mon subconscient qui veut me dire quelques chose ou si je suis vraiment folle !! Ms depuis cette histoire avec ce garçon, quelque chose c'est déclenché et à comme gommer certaines limites. Je suis en conflit permanent avec mon esprit et à la longue, c'est très fatiguant ! Je refuse de me dire qu'il n'y a qu'un problème dans mon cerveau et que cela n'a rien avoir avec ce que j'ai pu vivre auparavant ( je me dis que sinon les médicaments auraient réglé la moitié du problème, or ça n'est pas le cas et je souffre tjs autant !!!). J'ai donc décidé de changer de psy pour avoir un second avis ! En tout cas, je vous ai peut être fait peur, ms croyez moi, que moi ça me pourrit vrmt la vie !!!
Merci de m'avoir lu et j'espère trouver un peu de réconfort dans vos réponses, sans jugement. Merci bcp
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