Bonjour à tous,
Je fais et refais ce message depuis des jours et il est toujours trop long, trop détaillé.. je vais tenter d'être synthétique. Merci à tous ceux qui liront mon histoire.
J'ai 49 ans, mariée depuis 2003, 3 enfants dont 2 jeunes adultes, mère au foyer (après avoir été consultante en stratégie et responsable marketing dans une grande entreprise).
En 2015 et dans les 3 années qui ont suivi, j'ai subi de la maltraitance morale (et une fois physique) par ma belle-famille (beaux-parents, 2 belles-sœurs), alimentée par mon mari qui était tantôt dans la sidération, tantôt dans le déni, tantôt dans une opposition aux agressions et donc à sa famille.
L'état de dépression réactive dans lequel je me suis retrouvée a rapidement conduit le psychiatre (qui me suivait à ma demande suite aux agressions) à me proposer, pour moi et mes enfants, une mise à distance, pour nous "isoler" selon ses propres termes, pour me permettre d'aller mieux et nous "protéger". Il m'a envoyé consulter une association d'aide aux femmes victimes de violence familiale (mais qui s'est dite malheureusement incompétente pour m'aider car je ne subissais pas de violence conjugale, et donc mon expérience sortant de leur sphère de compétences). le psychiatre m'a assuré de son soutien si je portais plainte ou si la belle-famille décidait de me poursuivre.
Car ces gens nient tout depuis 10 ans, se posant en victime, disant à qui veut bien l'entendre (mon mari, ma fille ainée, mes parents, la centaine de membres de leurs propres belles-familles) que je suis une malade mentale depuis l'enfance, qui invente tout, créé des histoires, apporte le malheur autour d'elle. En même temps, ils assurent avoir à de nombreuses reprise fait des excuses pour leur comportement inadapté (qu'ils ne reconnaissent néanmoins pas). Ils sont souvent incohérents mais valident entre eux leurs inventions.
Qu'ont-ils fait ? Dit ?
Pour résumer :
- Ma belle-soeur cadette (même âge que moi) m'a harcelée (et a harcelé mon mari aussi) pour que j'arrête mon activité débutante de création de bijoux car elle se lançait aussi dans cette activité et ne supportait pas que je fasse le même métier qu'elle. Elle a menacé de se suicider si je n'obéissais pas. Elle avait déjà dans le passé eu des comportements violents envers elle même et son environnement et avait aussi souvent fait des crises (dixit mon mari) pour atteindre ses objectifs. Elle a dit avoir consulté une psychologue, fait de l'EMDR, et avoir découvert une émétophobie provenant d'un épisode d'abandon dans l'enfance (selon ses dires), aveux bottés en touche par sa famille. Sous la menace (y compris par mon mari qui à son tour m'a menacé de ne plus parler à mes parents, mes frère et soeur, si je ne réglais pas le pb avec sa soeur), j'ai accepté d'arrêter mon activité naissante de bijoux (pourtant bien démarrée). J'ai juste demandé à ce qu'elle me laisse un peu de temps pour digérer la situation : elle l'a mal pris, ne supportant pas que je puisse avoir une telle réaction, et décrétant dorénavant que je suis "méchante" auprès de tout le reste de la famille, en dépit de mon état physique qui se détériorait... En effet, le lendemain matin après l'arrêt des bijoux, j'ai souffert d'un violent torticolis, soldé qq mois après par une opération des cervicales, due au stress d'après le neurologue qui a fait les EMG). Ma belle-soeur ne supportait plus être dans le même endroit que moi, refusant d'assister à des En parallèle, elle répétait à ses proches que je refusais ses multiples excuses tout en niant avoir jamais fait quoi que ce soit de mal (sauf une fois, ce qui avait déclenché chez elle de violents coups de poings portés sur son visage, puis rapidement suivis par, à nouveau, la négation des faits). Elle a rapidement tenu le discours selon lequel j'étais folle. En dépit de mes tentatives pour discuter, calmement (nous sommes allés plusieurs fois les voir et l'avons même reçue chez nous pour ne pas rester sur des non dits ou crises familiales), ça n'a fait qu'empirer. J'acceptais de passer à autre chose pour le bien de tout le monde? elle recommençais à me critiquer dès que j'avais le dis tourné, auprès de mon mari qui me le rapportait. Je m'opposais à ses agissements ? elle me critiquait de plus belle en me traitant de malade, de menteuse.. Plus je tentais de lui faire entendre raison ou montrais les incohérences ou faits, plus sa colère et ses inventions redoublaient.
Avec le recul, je pense qu'elle me jalousait beaucoup, que ça soit sur les bijoux ou d'autres sujets, alors que je n'était vraiment pas dans une logique, pour ma part, de compétition, mais au contraire de partage, d'échanges, d'aide, de mise en avant de l'autre. Et elle a manifestement un comportement maladif (selon le psychiatre et les 2 psychologues que j'ai vus par la suite).
- Ma belle-soeur ainée (l'ainée de la famille) m'a pourchassé chez moi pour m'obliger à me faire dire que sa soeur n'avait jamais harcelé ni rien demandé au sujet des bijoux. Je me suis réfugiée dans mes toilettes. La veille, déjà en colère contre moi sans avoir encore proféré ses insultes, elle m'avait tapé dans le cou, 3 jours après mon opération des cervicales. Même quand sa soeur a avoué un jour avoir effectivement harcelé mon mari et moi, tout en se cognant le visage, sa soeur ainée a continué immédiatement à hurler que le harcèlement était une pure invention. Elle a toujours nié depuis m'avoir couru après ni crié dessus. J'ai tout inventé. Mon mari, pendant cet épisode, a été en sidération complète et, en même temps, m'a demandé de revenir vers elle "pour le bien de la famille" (c'est une demande qu'il répètera souvent en 10 ans). Dans son enfance et adolescence, cette femme a souvent, selon mon mari, été dure, criant facilement, s'imposant dans le cercle familial. Elle a subi de la violence par son époux (elle a déclaré avoir été violée par lui) et était vers 2014-2016 a priori sous tranquillisants, avec une dépendance à l'alcool (ex mari alcoolique). Je l'ai aidée dans le passé en l'écoutant me parler de ses problèmes de couple et infidélités mais elle nie même cela.
Ces deux belles-soeurs ont envoyé des sms (que j'ai toujours) en 2017 à mon mari pour lui dire que j'étais une malade mentale, qui le ferait souffrir, qu'elles et leurs parents et toute la famille tenue informée, ne voulaient plus jamais nous voir. Que mon mari s'en mordrait les doigts d'être le chien chien de son épouse maltraitante et que je ferais du mal à mes enfants. Puis, 2 semaines après, elles ont envoyé, avec leurs parents, un courrier "officiel" à ma destination cette-fois (n'étant pas au courant que mon mari m'avait montré les sms injurieux à mon égard) se disant désolés de mon état dépressif (pas de leurs actes) et m'assurant de leur affection. C'est suite à ce courrier que la psychologue qui nous suivait, mon mari et moi en thérapie de couple, a demandé à ce que les contacts soient stoppés jusqu'à nouvel ordre entre moi et mes enfants d'un côté et cette belle-famille de l'autre.
- Ma belle-mère a appelé ma mère, en douce, pour lui raconter que je créais des histoires dans la famille, que j'avais refusé de m'associer avec sa fille (-sic-) et a fait promettre à ma mère de ne rien raconter de l'échange téléphonique. Ma mère a fini par m'en parler plusieurs mois plus tard, très gênée par la situation et se posant des questions, y compris à mon sujet.
Ma belle-mère a eu une enfance difficile, une maman qui préférait ouvertement ses fils, un père décédé tôt. Elle a développé de nombreuses phobies (avion, parking, mer, trajets, peur de l'inconnu, tocs, ...) et un manque de confiance en elle, accentué par le fait que son mari ne veut pas (ou plus) l'entendre se plaindre. Elle se confiait à moi dans la cuisine, et stoppait net quand son mari arrivait, m'expliquant que sinon il ne serait pas content. Elle s'est montrée manipulatrice envers moi à plusieurs reprises : éteignant dans mon dos les plaques de cuisson pour dire ensuite à table que le repas était long à arriver ; me demandant une place dans un placard pour y mettre ses vêtements dans la chambre d'amis chez nous .. pour ensuite dire devant tout le monde qu'elle n'a pas besoin de place de placard.. me disant de changer ma recette de quiche à l'oignon car elle déteste l'oignon , pour qq mois après assurer manger l'oignon.. j'en passe..). Elle n'a jamais reconnu avoir appelé ma mère, tenté de monter mes parents contre moi : elle s'est pourtant emmêlé les pinceaux une fois à ce sujet, nous prouvant qu'elle l'avait bien fait.
Au début des agressions, par ses filles puis par son mari, elle était plutôt en état de sidération puis a tenté d'arranger les choses, était compréhensive et plutôt bienveillante envers mois, puis ça a changé ensuite. Elle a pris le discours de ses filles et de son mari, avec les agissements qui vont avec.
- Mon beau-père est le "chef d'orchestre" selon la psychologue qui nous a suivis, mon mari et moi. Il tire les ficelles et tente de conserver coute que coute l'harmonie dans sa famille. Il ne gère pas les problèmes et répète "tout va bien". Il a reconnu une fois que sa fille cadette avait un problème et devait aller consulter mais jamais il n'a agit ni demandé aux autres d'agir. Quand sa fille, des années auparavant, se couchait sur le sol en hurlant, défonçait le placard avec un coup de pied et se mettait devant tout le monde un couteau sur le cou, j'ai été la seule à insister auprès de son mari pour qu'ils la fassent hospitaliser. Ils n'ont pas voulu. Ils gèrent les crises, c'est tout. Mon beau-père a hurlé sur moi, la main grande ouverte à qq centimètres de ma joue, a hurlé à mon mari que j'étais une menteuse. Il nous a dit, droit dans les yeux m'avoir sacrifiée pour protéger ses filles et que s'il fallait, il recommencerait. Il est très dur, a un regard qui m'a souvent fait vraiment peur.
Mes enfants ont assisté à certaines agressions et ont entendu les cris de cette famille, les insultes envers moi et envers mon mari aussi.
En 2017, suite aux sms injurieux envoyés par mes belles-soeurs à mon mari, écrivant que j'étais malade mentale depuis l'enfance (ce que le psychiatre et la psychologue nient en bloc.. et ça n'est pas faute de leur avoir demandé car cette belle-famille a fini par me faire douter à plusieurs reprises), la psychologue a donc demandé à mon mari qu'il n'y ait plus aucun contact entre moi et les enfants d'une part et la belle-famille d'autre part car, selon elle, mon mari nous mettait en "danger".
Ils n'ont pas cherché à me contacter depuis ce jour. Mais ils ont continué à me dénigrer, auprès de ma fille ainée (au moins 2 fois).
Mais mon mari a un comportement souvent inadapté, lui aussi.
Suite à mon opération des cervicales, ayant avant eu une autre opération du dos, j'ai été suivie à l'école du dos, dans un centre de rééducation où je consultais en parallèle une psychologue (c'était après avoir été suivie par le psychiatre). Au cours des consultations, elle a demandé à avoir mon mari au téléphone pour avoir son point de vue sur notre situation. Mon mari, à l'issue de la consultation qu'il a eue seul avec la psychologue, m'a dit qu'elle trouvait que ce qu'il faisait était très bien, qu'il se comportait bien et que moi, par contre, j'avais une maladie mentale. Cette annonce a été un choc, moi qui doutait en plus parfois de moi, me demandant si ça n'était pas moi qui inventait effectivement tout puisque j'étais souvent seule face à plein de gens qui racontaient la même version. J'ai demandé à la psychologue si effectivement j'étais malade et qu'il fallait me le dire alors. Elle n'avait jamais tenu ses propos : très en colère, elle a appelé devant moi mon mari et lui a dit qu'elle n'avait jamais tenu de tels propos, "bien au contraire", et qu'il fallait que nous consultions une autre psychologue, en thérapie de couple.
C'est ainsi que nous avons débuté la thérapie de couple avec une nouvelle psychologue qui, en 2017, a demandé à ce que les contacts avec la belle-famille soient stoppés (hormis entre mon mari et eux).
Mais mon mari n'a pas tenu longtemps. Il a obligé, en cachette, les enfants à appeler sa mère et a fait promettre aux enfants de ne rien me dire (mais ma fille cadette, la pauvre, est venue me le dire en pleurs).
Plus tard, j'ai accepté que les enfants puissent contacter par téléphone leurs grands-parents s'ils le souhaitaient, pour le bien des enfants, même si ce sont des gens toxiques et malades (selon le psychiatre, la psychologue, des gens qui n'ont pas conscience de leurs actes et peuvent recommencer). Mon mari et moi étions d'accord que nous devions laisser les enfants les contacter, sans les y obliger.
Mais là aussi, après quelques mois sans que les enfants n'aient appelé, mon mari a donné leurs numéros de téléphone à sa mère.
Il m'a dit que c'était la volonté de la psychologue qui lui avait dit de relâcher la pression un peu avec ses parents. Mais jamais la psychologue n'a parlé devant moi qu'il donne les numéros, juste qu'il donne quelques informations à ses parents. Il a dit aussi que si les enfants n'appelaient pas, c'était à cause de moi et de mon mal-être quand on aborde ce sujet. C'est vrai, je suis mal dès que je vois qqn qui leur ressemble, une odeur qui me rappelle leur présence, le nom de leur département à la télé, le prénom de ces gens.. Mais j'ai fait mon maximum, vraiment sincèrement, pendant 8 années de suivi pour tenter d'apaiser ces souvenirs, ce stress. je ne dors toujours pas bien, ai des migraines, stresse beaucoup.
Plus tard, mon m'a critiqué d'avoir refusé de m'associer avec sa soeur au sujet des bijoux (association jamais proposée ni imaginée par la principale concernée). Il a dit ne pas se souvenir que sa soeur ait forcé l'arrêt des bijoux.
Et là, en décembre 2023, il a, devant les enfants, dit que je mentais au sujet de sa mère, qui n'avait jamais appelé la mienne pour me critiquer. Il nie avoir attesté devant la psychologue que cela c'était bien produit. Il nie avoir entendu sa mère s'emmêler les pinceaux à ce sujet. Il menace d'appeler ma mère pour avoir sa version et que si elle dit la même chose que moi "je n'aurai pas de problèmes" (je lui ai dit de l'appeler même si je suis effarée d'une telle annonce). Il dit tantôt devant les enfants que les gens oublient et donc que ma mère aura peut être oublié, tantôt qu'elle doit parfaitement se souvenir. Des discours qui deviennent incohérents. Il a annoncé en décembre dernier, devant les enfants, que ses parents voulaient s'excuser depuis 1 an mais qu'il ne trouvait jamais le bon moment pour m'en parler (alors que, personnellement, c'est ce que j'attends depuis 10 ans, pas des excuses mais une reconnaissance des faits) car dès qu'on aborde le sujet de sa famille, je suis mal.
Oui, je suis en stress post-traumatique depuis 10 ans. l'EMDR n'a pas fonctionné. La psychologue ne sait pas pourquoi. Moi je pense que c'est parce que je suis persuadée que les agressions peuvent encore se produire et que je n'arrive pas à passer à autre chose, que j'ai besoin qu'on reconnaisse les faits qui sont graves. Que j'ai besoin qu'on reconnaisse que soit sa famille est malade et alors ils restent dangereux pour moi et les enfants, soit elle n'est pas malade et alors le fait de ne pas reconnaître les faits, de les nier, montre qu'ils peuvent recommencer. Dans les deux cas, je ne vois pas d'issue favorable, je ne vois pas de raison de ne pas m'inquiéter. Bref.
Il fait du chantage affectif aussi auprès des enfants en parlant de la mort prochaine de ses parents. Je sais bien que cette situation est horrible pour lui mais il a laissé aussi les choses empirer. Quand j'ai mis les points sur les i avec sa famille, il revenait vers eux. Quand je demandais à partir, il me demandait de rester "pour ses parents" ou "pour sa soeur". Quand je lui racontais avoir encore été insultée par sa mère, il me disait "c'est parce qu'elle t'aime". Quand je lui ai demandé qu'on leur dise qu'on coupait tous les ponts avec eux tant qu'ils n'admettaient pas la situation ou ne se faisaient pas soigner, ils refusait. Pourtant, j'ai déjà eu des conflits avec mes parents et j'ai dit les choses, j'ai mis des limites (notamment vis à vis d'un de mes enfants) et le fait d'avoir coupé contact quelques semaines, d'avoir mis ces limites a permis à la situation de changer. Je pense que mon mari a peur du conflit, protège coute que coute sa mère; quoi qu'il se passe.
Mon mari donc a annoncé devant les enfants que ses parents veulent s'excuser. Mais quand je demande à propose de quoi ils veulent s'excuser, il annonce que son père reconnait avoir été dur à une reprise mais c'est tout. Rien du côté de sa mère (qui n'a donc rien fait) et sans plus non plus du côté de son père. Au même moment, ma fille ainée me met en garde car sa grand-mère (paternelle) est "très remontée contre moi" : elle répète cette phrase, en m'expliquant que cette belle-mère a dit à ma fille ainée qu'elle m'avait trouvée très méchante à son égard et qu'elle n'avait pas apprécié mon attitude.
Je dis à mon mari que les choses n'ont toujours pas changé, qu'ils continuent leurs manigances, qu'ils ne s'excusent au mieux que d'une situation qui leur déplait (oui, c'est dur de ne pas voir ses petits-enfants mais ils n'ont jamais en 10 ans fait quoi que ce soit pour réagir, rien), pas des faits. Que soit ils sont malades et toujours dangereux (ils refusent de parler de psy, de consulter, c'est un sujet tabou, réservé aux "fous" selon eux), soit ils sont sains et doivent reconnaître ce qu'ils ont fait pour que ça n'arrive plus.
Ma belle mère a encore dit du mal de moi, à ma fille ainée.
Je sens ma fille se rapprocher d'elle, de la belle famille qu'elle veut revoir, avec qui elle veut refaire des fêtes, repas, anniversaires, comme quand elle était petite. Elle montre des signes de doute quant aux événements qui se sont produits. Mon mari a dit aussi devant tout le monde qu'il voulait que tout redevienne comme avant, et que je ne faisais aucun effort et qu'il n'en pouvait plus.
Il a déjà revu ses parents mais il veut que je sois là aussi, que je sois à table avec eux, comme avant, et il dit que comme ils ne reconnaitront jamais rien, c'est à moi de changer les choses et arrêter de ruminer. Qu'il en a marre d'entendre toujours ces histoires.
Je ne sais plus quoi faire. Je voudrais partir mais si je pars, je ne donne pas longtemps à mon mari pour se rapprocher géographiquement de sa famille, et à ces gens pour collégialement se montrer les plus adorables du monde avec nos enfants, et finissant par leur faire douter de tout ce qui est arrivé. J'ai peur de perdre mes enfants petit à petit et de ne pas le supporter et qu'eux aussi souffrent de maltraitance.
Mais je sais bien que cette situation, pour mon mari et pour nos enfants, n'est pas acceptable non plus.
Quand il n'y a pas ces histoires de famille, on est bien tous ensemble. La vie pourrait être vraiment belle.
je précise que mon mari m'a dit en décembre qu'il oubliait certaines choses et que cela lui faisait peut : il est allé voir le médecin qui lui a dit que les "petits oublis" étaient un défaut masculin, sans gravité.
Il est tantôt clairvoyant sur la situation, tantôt une autre personne qui ressemble à ses soeurs, à ses parents. Tantôt gentil, tantôt menaçant.
Nos deux autres enfants ne veulent pas pour le moment avoir trop de contacts avec la famille mais peut-être ne me disent ils pas vraiment la situation. En tout cas, ils peuvent tous faire ce qu'ils veulent mais n'osent pas par peur de me faire souffrir. Et je ne sais pas comment ne plus souffrir.
C'est quand même cette belle-famille qui, en ne reconnaissant rien et en ne se soignant pas, en ne réagissant pas, qui nous met dans cette impasse, nous et les enfants.
Je sais bien que cela n'est pas une situation acceptable pour mon mari et nos loulous.
Mais je ne sais plus quoi faire. Pour moi, pour eux.
J'ai souvent envie de dormir, pas de me suicider mais de dormir très longtemps mais en même temps, je ne veux pas perdre encore plus de temps de vie, déjà bien gâché.
J'ai peur. Je me sens emprisonnée.
J'ai demandé à rencontrer deux avocats mais je n'ai même pas eu de réponse à mes demandes.
Ma fille cadette m'a dit en décembre qu'elle préférerait parfois qu'on soit tous morts : ils seraient mieux sans moi au moins au niveau de ces histoires.
nous ne rattraperons jamais ces moments de vie gâchés. Nos enfants souffrent énormément de tout ça et ça a déjà impact négatif sur leur vie, leur épanouissement, leur confiance en eux, en les autres.
Alors je me dis parfois : tant pis, que mon mari et nos enfants décident de croire ce qu'ils veulent. Qu'ils aillent faire la fête là bas, sans moi (qui est une persona non grata mais, de toute manière, je me vois mal être face à eux, ils me font trop peur).. que ma fille ainée se marie en leur présence ("sans moi s'il faut faire un choix" m'a t elle dit un jour avant de se raviser).. que je sois mise de côté et qu'ils se retrouvent tous à la même table à rigoler, à danser. C'est ce que veulent les gens là-bas, mon mari et ma fille ainée.
Ou que je divorce et leur épargne mes "crises". Mais je ne sais pas si je le supporterai. je ne crois pas.
Je tourne en boucle. je fatigue
Je me suis concentrée sur mon mari et nos enfants et je me sens perdue maintenant.
Je suis peut être responsable de tout ça. Peut être trop longtemps à aider les autres plutôt qu'à faire attention à moi. Peut-être trop faible, pas assez forte. Sûrement trop idéaliste sur ce monde et ce que devrait être la vie en famille, en société.
Mes parents m'ont éduquée selon l'idée qu'on doit toujours aider les autres, quite à s'oublier soi-même. Je suis très empathique, hpi (comme nos 3 enfants), un aimant à manipulateurs. Je n'ai pas réagi à l'époque de la bonne manière : j'aurais du poursuivre ces gens, me protéger mieux, répondre, plutôt que m'enfoncer. J'ai en ce sens ma part de responsabilité. mais c'est tout.
Je voudrais aujourd'hui au moins que mon mari ne prétende plus que ces faits, qui ont bousillé notre couple, 10 ans avec nos enfants, ne se sont pas produits et, se faisant, me traite de menteuse. Je me dis que s'il continue, un jour, les enfants le sauront mais ils en souffriront aussi et pour moi, pour tout le monde, ça sera trop tard.
2 de nos enfants sont partis étudier loin, et notre dernière va bientôt s'en aller aussi. Nous allons être que tous les 2. Je ne sais pas comment cela va évoluer.
Mais je ne plus quoi faire. comment agir.
Si vous pensez que je fais mal les choses, s'il vous plait, dîtes le d'une façon pas trop brutale, car j'ai déjà beaucoup beaucoup de souffrance.
merci de m'avoir lue
Discusison archivée